« le parcours de Solange Dulac, dont il me semble que toute sa vie entière voyage sans répit de l’hiver à l’été, dansant au fil des ans, entre légèreté et gravité… peut-être a-t-elle toujours su que la vie entière est comprise dans ce cercle ; et que l’on revient toujours, d’une façon ou d’une autre, aux lieux où l’on est déjà passé… » Xavier Christiaens
28, 29, 30 septembre et 1er octobre 2021 au Théâtre de la Renaissance à Oullins 69
Le Funambule est un texte en prose constitué de 49 fragments que Jean Genet écrit en 1955 pour Abdallah, son grand amour du moment. Ici, quatre figures sont convoquées : un danseur, un narrateur, un musicien et une chanteuse-filmeuse pour fabriquer à vue un poème théâtral.
Conception mise en scène Véronique Bettencourt et Stéphane Bernard Musique Jean-Louis Delorme Son Eric Dupré Lumières Michel Paulet Costumes Cathy Ray avec Stéphane Bernard, Véronique Bettencourt, Kaïs Chouibi & Larbi Namouchi (en alternance) Jean-Louis Delorme
#3 DE LA GUERRE ET DES TREMBLEMENTS DE TERRE s’inscrit dans le triptyque LES GRANDS QUESTIONNEMENTS*, trois spectacles qui mettent en scène Solange Dulac, artiste désorientée, double fictionnel de « l’auteur du projet », face à des interrogations existentielles.
Cet opus n°3 observe le bruit du monde et prend la forme d’un solo. Solange Dulac se questionne ici sur le « politique », l’engagement, sa place dans le monde et rend compte de son enquête à l’aide de propos filmés – recueillis dans son entourage – et d’auxiliaires appréciables : un mélodica, un micro, un rétroprojecteur, des écrans improvisés, une voix off, un musicien imaginaire, le journal du lendemain, une radio folle… Une conférence approximative, auto-fictive, documentaire et chantée.
*#1 LE FANTASME DE L’ECHEC #2 LES ESPACES INCOMMENSURABLES
Création le 5 mars 2019 – Théâtre Jean Vilar – Bourgoin-Jallieu. les 16 et 17 mai 2019 – Théâtre l’Elysée – Lyon. le 6 décembre 2019 – Théâtre de Vénissieux
Conception de et avec Véronique Bettencourt Collaboration artistiquePhilippe Nicolle/26000 Couverts Création vidéoBertrand Saugier Création lumièreMichel Paulet Création sonoreEric Dupré ScénographieGuillaume Ponroy Ressources documentaires Laurent Cattaneo AdministrationMaura McGuinness CommunicationValentine Bremeersch PhotographiesLouise Kelh
coproduction Le Théâtre Jean Vilar de Bourgoin Jallieu, Ramdam un centre d’art, leThéâtre de Vénissieux avec le soutien delaVille de Lyon, la région Auvergne-Rhône-Alpes, la Drac Auvergne-Rhône-Alpes et dela SPEDIDAM
Deux ans après Le Fantasme de l’échec, 1er volet de la trilogie « Les grands questionnements », Solange Dulac, évaporée et attachante héroïne du quotidien, poursuit ses investigations existentielles en empruntant au passage les chemins tortueux de la foi…la croyance.
« Avec Les Espaces incommensurables il s’agit de questionner le rapport que chacun d’entre nous entretient à la foi. Solange, croyante, athée désorientée s’interroge et va voir les autres. Amis, famille, voisins… tous porteurs d’une parole particulièrement forte, singulière, poétique. Au fil d’entretiens filmés, les trajectoires individuelles flirtent avec des processus plus collectifs. Et c’est une joyeuse galerie de personnages hauts en couleurs qui prend vie et s’anime sur scène : un Dieu, un gardien de musée, une étudiante, ou encore un Antéchrist musicien… Personnes du réel, archétypes fictionnels, quelques œuvres d’art et de grands auteurs sont convoqués pour éclairer l’épineuse question de la foi avec intelligence, humour et finesse, conférant à cette pièce sa part de malice logée sous une apparente légèreté. Mêlant astucieusement le sérieux du documentaire à la fantaisie de la fiction, cette forme « multimedia povera » croise images projetées, registre de la chanson et art de la poésie… » Elise Ternat -TNG
Avec un goût certain pour le désordre, Les Espaces Incommensurables s’apparente à une création en plusieurs étapes – intuition, immersion, incubation, illumination, vérification – qui n’est rien de moins que la fabrication d’un monde.
ConceptionVéronique Bettencourt avecVéronique Bettencourt, Yves Charreton, Jean-Christophe Vermot-Gauchy, Louise Saillard-Treppoz, Dan Mariotte Son et vidéo Mathieu Plantevin LumièreMichel Paulet Décors et accessoiresGuillaume Ponroy MusiqueDan Mariotte, Fred Bremeersch, Véronique Bettencourt Entretiens filmésMarie Hélène Roinat, Véronique Bettencourt AdministrationMaura McGuinness Production, diffusionAgnès Fanget PhotographiesLouise Kelh
D’OÙ VIENT CETTE IDÉE QU’UNE VIE EST REPRÉSENTÉE COMME UNE LIGNE DROITE DONT LA VALEUR NE PEUT ÊTRE APPRÉCIÉE QU’EN TERME DE RÉUSSITE OU D’ÉCHEC ?
Solange Dulac s’interroge sur la réussite, l’échec quand on a fait le choix de l’art. Comment en vivre ? Comment continuer à en vivre ? Pourquoi continuer sinon ? Elle souhaite vérifier cette intuition : que la réussite, le succès ne sont peut êtrepas les seuls et uniques moteurs d’une vie d’artiste.Un sociologue inspiré et un musicien sont à ses côtés et l’aident à préciser sa pensée. Qu’est ce que l’échec quand on a choisi une carrière artistique ? Et la réussite ? Solange Dulac s’interroge et, munie de son micro-perche géant, elle part pour un long périple afin de rencontrer des artistes, écrivains, gens de théâtre, peintres, cinéastes… et filme leurs réponses. Peut-on vivre de son art ? Comment ? Pourquoi continuer si on n’y arrive pas ?
« Pour mettre en scène son “Grand Projet”, il lui faut l’assentiment et le soutien de grands décideurs et de son producteur… pas facile ! Alors, entre deux entretiens, elle pense, réfléchit, au milieu d’un fatras d’objets multimédias, de papier crépon, de documents et s’obstine avec acharnement comme Don Quichotte. Un interlocuteur, sociologue de son état et spécialiste de la culture et du travail, l’accompagne dans ses réflexions mais il se prend aussi à rêver, jongler, chanter… Solange Dulac aborde donc le théâtre documentaire autour de questions abstraites mais ces questions prennent corps pour devenir matière à spectacle. La comédienne qui a conçu ce projet, Véronique Bettencourt, entourée du musicien Fred Bremeersch, du comédien Stéphane Bernard et des vidéos de la documentariste Marie-Hélène Roinat a pioché dans les travaux du sociologue Pierre-Michel Menger, mais aussi chez Jean-Luc Godard ou Jean de La Fontaine. » P.S-St Gervais
MusiqueFred Bremeersch LumièresGaspard Charreton Son Mathieu Plantevin Décor, accessoires Guillaume Ponroy Enquête filméeMarie-Hélène Roinat, Véronique BettencourtSuper 8 avec Stéphane Bernard, Fred Bremeersch, Véronique Bettencourt, Jean-Christophe Vermot-Gauchy
Production Fenil Hirsute Avec le soutien deThéâtre Les Ateliers Lyon, Théâtre de la Croix-Rousse Lyon, Théâtre Saint-Gervais Genève, Théâtre de L’ElyséeetRamdam un centre d’art
Fenil Hirsute est subventionnée par la DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la Ville de Lyon
« Au soir de sa vie, un homme laisse remonter ses souvenirs autant que ses rêveries de jeune homme. Il vivait alors à la campagne, dans le Valois. Et aimait deux jeunes filles, Sylvie et Adrienne. L’une était vive et fraîche, la seconde était inaccessible. Quittant Paris pour remonter le cours du temps, le narrateur traverse et redécouvre les villages de son enfance comme autant de nuances du sentiment amoureux : Othys, Montagny, Loisy, Châalis, Senlis, Ermenonville, Mortefontaine, Dommartin, le Valois. Les noms résonnent à mi-chemin entre leur réalité et leur épaisseur de songe, de réminiscences et de regrets étouffés. Par son voyage, il revient à la lisière, là où le songe s’épanche dans le réel. Nous sommes dans l’atelier de l’écrivain. Pour mêler les mondes intérieurs aux paysages de Nerval, Yves Charreton et Véronique Bettencourt travaillent par correspondance : des films super8 et vidéo résonnent à la beauté de la langue, rejaillissent en chants et musiques, mêlent présent et souvenirs, femmes aimées et paysages. Sylvie (souvenirs du Valois) est un spectacle de seuils. Passes secrètes et cloisons poreuses, les villages se donnent la main et forment une ronde de mélancolie, de solitude et d’ivresse d’amour. Pareillement, les femmes aimées conduisent de l’une à l’autre, silhouette aristocratique, coquette de théâtre, religieuse ou belle des champs – les femmes sont le mystère. » Francine Wohnlich
Sylvied’après Gérard de Nerval un spectacle d’Yves Charreton et Véronique Bettencourt adaptation, mise en scèneYves Charreton adaptation, films :Véronique Bettencourt avec Stéphane Bernard, Véronique Bettencourt, Louise Saillard-Treppoz musiques originales composéespar Fred Bremeersch scénographieRupert von Rupert costumes, accessoires Marie Guillon Le Masne etHilde Wangel lumière Seymour Laval sonMathieu Plantevin
coproduction Fenil Hirsute / Théâtre Saint-Gervais Genève, avec les soutiens deThéâtre du Point du Jour / Lyon, Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de la Savoie, SPEDIDAM.
« Je contiens en moi une bête, un ange et un fou, et ma quête concerne leur fonctionnement, et ma problématique est leur victoire et leur asservissement, leur renversement et leur soulèvement, et mon travail est leur expression. » Dylan Thomas, traduction Yves Charreton
Dans One Warm Saturday Live ! nous voyons à l’œuvre deux artistes multiformes (lointains avatars de Dylan Thomas et de sa muse). Comme armes, ces deux personnages possèdent, outre leur présence de comédiens et chanteurs : Des machines (tourne-disques, projecteurs super 8, rétro-projecteur, dictaphone) qu’ils manipulent pour évoquer d’autres personnages ou d’autres lieux (images super 8, voix enregistrées, sons…) / Les supports de projection sont amovibles et fragiles (carton, drap) / Quelques lampes d’appartement avec lesquelles ils inventent des espaces et des ambiances / Un clavier, une guitare électrique et deux micros avec lesquels ils font de la musique et chantent.
One Warm Saturday Live !d’aprèsDylan Thomas un spectacle deYves Charreton et Véronique Bettencourt composition et chant, réalisation film super 8, jeuVéronique Bettencourt conception et mise en scène, jeuYves Charreton scénographie lumièreRupert von Rupert etSeymour Laval
Fenil Hirsute est subventionné par le Ministère de la Culture Drac Rhône-Alpes(convention triennale)la Ville de Lyon et la Région Rhône-Alpes
Dylan Thomas a écrit « Au Bois Lacté » en s’inspirant du village de Laugharne (côte sud-ouest du pays de Galles) où il vivait avec sa femme et leurs trois enfants. Il décrit une seule journée de la vie de ce village, de la nuit à la nuit… « A play for voices », nous dit Dylan Thomas en sous titre. Une pièce pour voix. Écoutons-le, écoutons ces multiples voix. Et n’oublions jamais que l’auteur, avant d’atteindre la magnifique plénitude stylistique qu’est « Au Bois Lacté », a écrit essentiellement des nouvelles et des poèmes. C’est-à-dire : des nouvelles pour raconter des histoires ; des poèmes pour sculpter l’obscur de l’âme. N’oublions jamais ces deux pôles, ici inextricablement mêlés. Et racontons avec clarté l’obscur des songes et des désirs.
Mise en scène Yves Charreton Assistante à la mise en scène, films Véronique Bettencourt Composition et interprétation musicale Jean-Louis Delorme ScénographieRupert Von Rupert LumièreSeymour Laval SonMathieu PlantevinavecStéphane Bernard, Alizée Bingöllü, Éléna Bruckert, Étienne Gaudillère, Caroline Gonin, Marion Lechevallier, Gabriel Lechevalier, Charly Marty, Rémi Rauzier, Claire Semet
Production Fenil Hirsute / CoproductionEspace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Théâtre National Populaire
Les éoliennes c’est l’histoire d’une famille qui s’est refermée sur elle-même, qui s’est créé un univers propre, un peu dégénéré, pour surmonter ses blessures. Dans cette pièce, j’ai voulu traiter le sujet de la transmission. Ce qui se transmet de génération en génération au-delà des mots. Et pourtant c’est bien de maux dont il s’agit. Des peurs inconscientes, des angoisses, des désirs plus ou moins refoulés et des comportements hors norme. J’ai choisi de placer l’action à proximité d’un champ d’éoliennes car j’ai remarqué que la plupart des gens ont un rapport particulier avec elles. Soit ils les trouvent très belles, ils sont fascinés, soit ils les trouvent très laides ou même angoissantes. C’est un symbole de puissance, de grandeur, d’avenir et en même temps ça tourne en rond inlassablement, ça produit un son répétitif. Et puis les éoliennes jouent avec le vent. Le vent qui peut faire tourner la tête, le vent qui peut rendre fou. L’air, l’eau, le feu, la terre sont présents dans la pièce. Ces quatre éléments nécessaires à la vie hantent les personnages, ils les utilisent pour scléroser leurs peurs, pour symboliser leurs désirs. L’énergie vitale est déviée. J’ai eu envie de créer un univers onirique, un peu surréaliste. Un univers où l’inconscient transpire derrière les mots, derrière les actes.
texte Anne-Frédérique Rochat mise en scène Yves Charreton création musicale Charly Marty scénographie et lumière Seymour Laval régie son Eric Dupré, Mathieu Plantevin
avec Aimée, ainée Réjane Bajard Emma, la fiancée Caroline Gonin Colin, le frère Charly Marty Benjamin, oncle Jean-Philippe Salerio Benjamine, la benjamine Julie Tarnat
Cette Version 1 des Eoliennes est un objet hybride, à la fois temporairement achevé et appelant pourtant une suite future. Elle est coproduite par Fenil Hirsute et le Centre culturel Charlie Chaplin à Vaulx-en-Velin Fenil Hirsute est en convention triennale avec le Ministère de la Culture. Drac Rhône-Alpes. La compagnie est subventionnée par la Région Rhône-Alpes et la ville de Lyon. Les Eoliennes d’Anne-Frédérique Rochat est publié aux éditions L’ACT MEM / Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre.